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Les entraîneurs jouent un rôle important dans la reprise des activités sportives des participants. Par leur influence, leurs observations et leur lien personnel avec les participants sportifs, ils sont bien placés pour soutenir ceux ayant des problèmes de santé mentale en raison de la pandémie de COVID-19. Malgré leur position privilégiée pour soutenir la santé mentale des enfants et des jeunes qu’ils entraînent, plusieurs entraîneurs ne se sentent pas suffisamment confiants ou formés pour le faire.
Les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont déterminé que la santé mentale est l’aspect des Canadiens le plus vulnérable à la pandémie de COVID-19. La pandémie a eu un effet disproportionné sur la santé mentale des jeunes et est particulièrement associée à la dépression et à l’anxiété (Nearchou et coll., 2020). Les données indiquent que 40 à 48 % des enfants et des adolescents ont manifesté des problèmes de santé mentale pendant la pandémie (Liang et coll., 2020; Wang et coll., 2020).
Forte d’un partenariat de plus de 500 organismes sportifs de tous les niveaux au Canada, l’Association canadienne des entraîneurs est particulièrement bien placée pour fournir des ressources et améliorer les connaissances en santé mentale grâce à son réseau, à sa capacité et à son expertise. Le projet mobilisera des centaines de milliers de citoyens dans leurs communautés, y compris les entraîneurs, les enseignants et les dirigeants sportifs communautaires; les enfants, les jeunes et les adultes qu’ils entraînent, dirigent et forment; et la communauté élargie dans laquelle ils vivent. Le projet cible plus particulièrement les personnes disproportionnellement touchées par la pandémie COVID-19, notamment les communautés éloignées, les communautés autochtones, les nouveaux arrivants au Canada, les communautés socioéconomiquement défavorisées et les familles des Forces armées canadiennes.
